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Une représentation de Cyrano de Bergerac à Paris
Et un après-midi au musée du Quai-Branly
Article mis en ligne le 20 mai 2015

Le mercredi 6 mai, les élèves de 1ère S et de 1ère ITEC 1 ont passé la journée à Paris pour assister à une représentation théâtrale de Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand (au programme du cours de Français de 1ère S-SI) ainsi qu’à une visite au musée du Quai-Branly (dans le cadre d’un projet sur les Inuits mené par la classe de 1ère ITEC 1)

La sortie vue par les élèves, en quelques mots...

"Nous partîmes du lycée tôt le matin pour prendre un train pour aller à la gare de Saint-Ouen l’Aumône, puis nous prîmes un autre train direction gare du Nord. Ensuite, nous empruntâmes le métro pour aller à Bastille et nous nous arrêtâmes dans un parc et ce fut un retour en enfance pour certains grâce aux nombreuses balançoires !"

"La salle de l’Espace Théâtre Marais a une configuration spéciale. En effet, les sièges sont collés à la scène, ce qui permet d’être à proximité des comédiens."

"Les comédiens, au nombre de 6 et en costumes d’époque, se partagent les 45 rôles de la pièce"

"Suite à la pièce, ; nous avons eu la possibilité d’obtenir un entretien avec le metteur en scène et les comédiens, qui ont pu nous apporter de nombreuses informations sur l’œuvre d’Edmond Rostand"

"Au musée du Quai-Branly, nous avons pu voir, à travers des explorateurs, des cultures du monde entier grâce à l’impressionnante collection du musée. C’était magnifique, nous avons eu l’impression de voyager aux quatre coins du monde, malgré une guide pas très agréable..."

Un article de critique dramatique sur la mise en scène de Cyrano de Bergerac, rédigé par Quentin, Amélie, Mame-Binta, Fabien et Nicolas de 1ère S-SI :

CYRANO DE BERGERAC : UN GRAND CRU !

"C’est un roc !... C’est un pic !... C’est un cap !... Que dis-je, c’est un cap ?... C’est une péninsule !" Cette très célèbre tirade du nez, que tout le monde connaît, sans réellement connaître son origine, est issue du chef-d’oeuvre d’Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac. Cette pièce raconte les émois amoureux de trois jeunes gens. En effet, Cyrano est éperdument amoureux de sa cousine Roxane, mais cette dernière n’a d’yeux que pour Christian et réciproquement. Roxane est éblouie aussi bien par le physique que par les mots de Christian, bien que ces derniers soient empruntés à Cyrano en secret...
C’est à Paris, dans le théâtre Espace Marais, que la pièce a été jouée. Cela fait bientôt un an qu’elle y est représentée par la compagnie Michel B. Cette dernière est composée de cinq comédiens et d’une comédienne. On peut citer les trois principaux personnages, Noé Cendrier dans le rôle de Cyrano, Marie Burvingt dans le rôle de Roxane et enfin Marc Zevroski dans le rôle de Christian.
Malgré les efforts mis en place pour le décor numérique, il est difficile de rentrer dans l’univers de chaque scène. Par exemple, le premier acte se déroule dans un théâtre et justement le décor n’en est pas représentatif. Il en est de même pour la scène se déroulant dans la boulangerie de Ragueneau, le poète-pâtissier. Il est alors nécessaire d’avoir lu la pièce au préalable pour comprendre leur mise en scène. Autre bémol, la musique : durant chaque scène, elle s’arrêtait brutalement à la fin, créant une frustration.
Six comédiens jouaient la totalité des quarante-cinq rôles de la pièce. Il s’agit d’un travail énorme, car les changements de costumes, qui, eux, étaient très beaux et bien représentatifs de l’époque, se faisaient très rapidement. C’est donc avec beaucoup de virtuosité et de justesse que les six comédiens nous plongent dans le monde de Cyrano. Notamment Noé Cendrier qui, porté par l’âme de Cyrano, est à l’image du personnage que l’on s’imagine : grand, intelligent, fier et fort. De plus, Noé est aussi bon dans le registre tragique que dans le comique, on se laisse porter du premier au cinquième acte bien qu’ils soient totalement différents. même si son personnage emblématique occupe une grande partie de la pièce, les autres comédiens n’en demeurent pas moins bons. Ils déploient sur scène une énergie telle ! Ils virevoltent, crient, se faufilent entre les spectateurs, impossible de s’ennuyer.
Pour une si petite troupe, cette représentation en devient un exploit. Nous leur pardonnons leurs défauts de mise en scène et nous osons dire que cette pièce est "un pic de panache, un cap d’émotion" !


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